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Plus que jamais aujourd’hui, je me sens suffisamment prête pour entrer dans le marché du travail. Mon cursus universitaire m’a permis d’acquérir des compétences professionnelles, de gagner en autonomie et m’a donné l’envie de dépasser la théorie étudiée en cours. Mon changement d’orientation m’a aussi aidé à évoluer plus vite et à me familiariser davantage avec divers domaines. Ainsi, je suis désormais apte non seulement à travailler dans les langues, mais aussi le journalisme et la communication.

À l’école du journalisme de Nice, on ne m’a jamais considérée comme une élève mais comme une professionnelle. Avec mes professeurs, je discute de mon sujet du jour. Ils me font part de leurs attentes comme le ferait un véritable rédacteur en chef. Je dois réaliser mon reportage en fonction de leurs demandes. C’est le point fort de mon parcours : une réelle mise en situation professionnelle. Une discussion avec un recruteur pour mon premier stage m’a d’ailleurs confortée dans cette idée. Alors qu’il m’expliquait ce que je devais réaliser, il s’arrête soudainement et me dit : « Tu ne m’as pas l’air d’être effrayé par ce que je te demande ». À ce moment, j’étais fière et contente de pouvoir répondre favorablement à ses demandes. Dans chaque métier, la concurrence est rude. Il est donc important de réussir à se démarquer des autres. Ce jour-là, je pense l’avoir fait. Je suis ressortie de cet entretien confiante, plus sûre que jamais de mon envie de m’immerger dans le monde du travail. Cela m’a donné l’envie de persévérer et de décupler mes efforts.

J’ai eu la chance de pouvoir vivre chaque instant dans la peau d’une vraie journaliste. Une expérience dans laquelle j’ai pu forger mon caractère et concrètement apprendre le métier. Depuis toujours, je suis quelqu’un de très motivée et de travailleuse, mais il me manquait quelque chose pour être totalement prête à entrer dans la vie active. Il fallait que je gagne en confiance, tant sur le plan moral que physique. Car même si j’ai un parcours scolaire riche, si je ne me fais pas confiance, comment pourrais-je convaincre un recruteur ? Cela est impossible. J’ai donc fait un immense travail sur moi.

Tout au long de mes deux ans à l’École du Journalisme, j’ai énormément changé, professionnellement mais aussi personnellement. J’ai écouté les conseils de mes professeurs et de mes proches. Je suis prête à déplacer des montagnes pour pouvoir exercer le métier de ses rêves. C’est pour cela que je n’ai pas hésité à me déplacer jusqu’à Paris pour effectuer mon stage de troisième année, à la fois pour voir de nouvelles choses et aussi découvrir un nouveau mode de vie. À Paris, le rythme est différent : on court généralement de partout, souvent on vit entre les métros et les RER. J’avais envie de me bousculer et de me prouver à moi-même que je pouvais le faire.

Je voulais avoir une autre vision du monde professionnel que celle en province. Ce fut l’une des meilleures décisions de ma vie. De cette expérience, j’en ressors grandi. Le fait que Vivre FM soit une radio locale m’a énormément enrichie. Je n’étais pas seulement reléguée à la radio, j’ai aussi fait du web, de la prise d’image et de la publication sur les réseaux sociaux.

Je comprends désormais pourquoi la direction de l’EDJ privilégie pour nos premiers stages du local. C’est très formateur et grâce à cela, on acquiert beaucoup plus rapidement les outils nécessaires pour trouver un métier à la sortie de nos études. Aujourd’hui, je suis fière de dire que je me sens plus forte. J’ai appris à contrôler ma trop grande sensibilité. De nature timide, j’ai vaincu ce mal qui me rongeait depuis des années, une tâche indispensable à accomplir avant d’entrer dans le monde du travail. Dès que je l’ai réalisé, je me suis sentie prête à changer de vie et à trouver un emploi. Très vite, cela s’est ressenti dans ma façon de communiquer avec les gens et dans ma manière d’appréhender mes reportages. En ce sens, mon expérience au sein de l’association Grégory Lemarchal m’a beaucoup aidé. Sur les stands d’informations, je suis au plus près des gens. Je les informe et les écoute. L’association m’a permis d’avoir ce sens du contact que je mets également en application lors de mes reportages. Tout devient alors plus simple et je me suis sentie libre, dépourvue de ces angoisses futiles.

Ce cap, j’ai réussi à le franchir aussi grâce à mes proches ainsi que la direction de l’EDJ. Mes deux stages en presse écrite et en radio ont été une révélation. Chacun d’eux était très différents et m’ont fait connaître de nouveaux horizons, comme la presse écrite, la radio et le web. Grâce à eux, je comprends les besoins d’une rédaction et d’un rédacteur en chef. Ces expériences furent des opportunités uniques dans lesquelles je me suis professionnalisée dans tous les médias journalistiques. Le fait d’être spécialisée dans plusieurs domaines me permet d’élargir le champ des possibilités pour mon futur emploi.

Je peux ainsi répondre à toutes les attentes d’un futur recruteur sans qu’il n’ait nécessairement le besoin de me former. Tous les jours, je pars seule avec mon matériel, sur le terrain, pour ramener du contenu à publier. Je suis donc totalement autonome et cela permet à l’entreprise d’accueil de ne pas perdre de temps. Pour preuve, lors mon premier jour de stage à Vivre FM j’étais déjà sur un reportage en région parisienne. La rédaction m’a accordée sa confiance dès le départ et j’en étais ravie. J’étais très fière que l’on remarque mon travail et que ce dernier soit suffisamment bon pour partir sur le terrain. La plupart du temps, mon rédacteur en chef Vincent Lochmann et le secrétaire de rédaction n’hésitaient pas à me complimenter sur mes articles et mes papiers sonores. Cette marque de reconnaissance m’est allée droit au cœur. Grâce à cela, j’ai eu une véritable prise de conscience et j’ai compris qu’elles étaient mes qualités. Depuis ce moment, je le sais : je suis prête à aller travailler, à me lever tous les jours pour faire le métier de ma vie.

Si je devais qualifier mes deux années à l’École du Journalisme, cela serait la libération. Quand je suis arrivée, j’avais peur de ne pas m’intégrer. Tout le monde se connaissait déjà et je ne voulais pas bousculer ces relations déjà existantes. Mais chacun des élèves m’a accueillie chaleureusement, comme si je n’étais pas nouvelle. Tout de suite, j’ai eu l’impression d’être chez moi. Je me souviens de mon premier cours comme si c’était hier. J’étais debout, aux côtés de Fabienne Gardon, en train de me présenter devant toute la classe. Une chose que jamais je n’aurai imaginé faire un jour, au vu de ma timidité. Mais elle m’a donnée la force nécessaire pour accomplir cette mission. Ce n’est pas la seule de mes professeurs à m’avoir aidé. Chacun, à leur façon, m’ont énormément fait avancer, tant sur le plan personnel que professionnel. Jamais je ne pourrai les remercier assez pour tout ce qu’ils ont pu m’apporter pendant ces deux ans. Au-delà de m’instruire, ils ont agi comme de véritables conseillers et m’ont permis de devenir celle que je suis aujourd’hui. Ils communiquent tous leur passion pour leurs métiers respectifs.

A ma sortie de l’EDJ, je peux dire que l’école a tenu toutes ses promesses. J’ai eu l’immense chance d’avoir des cours professionnalisants qui m’ont plongé directement dans le monde du travail. Au niveau des stages, j’en ressors plus positive que jamais. Tout au long de mes expériences professionnelles, j’ai eu l’honneur de pouvoir travailler avec des personnes de valeur, tant dans leur travail que leurs personnalités. Chaque jour, elles m’ont épaulée et conseillée. De son côté, la direction a toujours été présente pour moi. Quitter l’École du Journalisme résonne comme la fin d’une époque. Je suis émue de quitter cet établissement qui m’a transformée. Pendant mon cursus universitaire, je me suis beaucoup remise en question. Ai-je pris les bonnes décisions, que vais-je faire de mon avenir ? Toutes ces questions qui me trottaient en tête, l’école a su m’aider à y répondre. Je ne suis plus l’étudiante timide et peu sûre de moi. Au terme de cette formation à l’EDJ, je suis devenue une adulte professionnelle.

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