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Par Audrey VIALA

Etudiante en Mastère 1 Journalisme international

Année 2015-2016

 

« La Chine espère que le Japon pourra tirer des leçons de l’histoire, suivre la tendance de l’époque, écouter l’aspiration du public japonais à la paix, poursuivre la voie de développement pacifique et jouer un rôle constructif pour la paix et la stabilité régionales », a déclaré Hong Lei, un représentant du gouvernement chinois, le 5 mai 2016.

 

En 1996, l’historien Jean-Marie Bouissou écrit un article dont le titre résume parfaitement les relations entre les deux États : Le Japon et la Chine : amour, haine et géostratégie.

Si ces derniers ont vécu des hauts et des bas, les relations sont encore plutôt tendues aujourd’hui.

La nature de celles-ci sont héritées du passé. Leur aventure se résume à des phases de calme et de coopération, ponctuée par des tensions vives et même des conflits.

 

Jusqu’aux IXème et Xème siècles, les relations entre la Chine et le Japon sont assez sereines.

Des échanges ont lieu. Il existe une influence réciproque entre les deux cultures.

Puis le Japon se ferme. Il commence à adopter une posture isolationniste qui deviendra par la suite, une habitude.

Au XIIIème siècle, la Chine mongole tente une première invasion sur l’archipel japonais. C’est un échec cuisant.

Après une relative ouverture de son territoire, le Japon se referme sur lui-même au XVIIème siècle par peur d’une invasion des forces européennes. Il sera isolé pendant presque deux siècles.

 

Les relations très conflictuelles entre la Chine et le Japon débutent en réalité au XIXème siècle.

La première guerre sino-japonaise de 1894 à 1895 se solde par une défaite de l’Empire de Chine.

Ce dernier doit céder au vainqueur plusieurs territoires : Taïwan, les îles Pescadores et Senkaku ainsi que la presqu’île du Laodong. Dans le même temps, la Corée devient une colonie japonaise.

L’État nippon construit son identité dans l’expansionnisme militaire.

 

Durant les années 1930, plusieurs conflits ont lieu entre les deux pays.

En 1931, le Japon conquiert la Mandchourie. La guerre de Shanghai commence en 1932. En deux mois, les soldats japonais parviennent à obtenir ce nouveau territoire.

Le deuxième conflit mondial est le théâtre d’une violente guerre en Asie du Pacifique.

Entre 1937 et 1945, l’Empire du Japon envahit une grande partie de la Chine. La seconde grande guerre sino-japonaise se termine au moment de la capitulation du Japon en 1945. Les puissances alliées exigent la restitution de Taïwan à la Chine.

Après la Seconde Guerre mondiale, les relations entre les deux Etats sont marquées par un relatif apaisement.

En 1949, le Parti communiste prend le pouvoir en Chine. Taïwan est récupérée par Thang Kaï-chek.

 

Au cours de la Guerre Froide, les tensions entre Chine et Japon reprennent de plus belle : le Japon reconnaît Taïwan (République de Chine) mais pas le régime communiste de la République populaire de Chine. Les deux pays signent, chacun de leur côté, des traités d’amitié et/ou de sécurité avec les deux puissances de l’époque : la Chine avec l’URSS ; le Japon avec les États-Unis.

Les deux États se retrouvent donc indirectement opposés aux deux blocs de l’époque.

En 1952, le Japon et Taïwan signent un accord de paix : l’accord de Taipei.

Malgré le contexte de Guerre Froide, le Japon et la Chine développent leurs échanges commerciaux et culturels. Surtout qu’à partir des années 60, la Chine prend des distances avec l’URSS.

Cependant, la Révolution culturelle en Chine jette un froid dans les échanges commerciaux. Il faut attendre 1972 pour que les relations diplomatiques soient rétablies.

Le Japon et la Chine sont encore marqués par des relations conflictuelles, que ce soit dans les domaines politiques ou économiques. D’autant plus que le Japon est confronté à une Chine toujours plus forte. La concurrence économique entre les États est à son paroxysme quand, en décembre 2014, la Chine devient la 1ère puissance économique mondiale.

Le politologue japonais Eto Shinkichi donne une vision imagée des relations entre les deux États : « On peut comparer le Japon et la Chine à un petit bateau qui flotte à côté d’un gros bâtiment de guerre. Quand celui-ci bouge un peu, le petit navire tangue et roule. »

 

Quelles sont encore les principales sources de tension entre la Chine et le Japon ?

Peuvent-ils réussir à établir des relations pacifiées ?

 

Des relations diplomatiques tendues, basées sur les séquelles de l’Histoire

 

Les relations diplomatiques entre Chine et Japon peuvent encore être définies comme « électriques ». Les tensions remontent à loin. Elles se fondent encore en partie sur les atrocités commises par le Japon durant la Seconde guerre mondiale. La Chine nourrit un ressentiment envers son ancien envahisseur qui ne s’est pas encore véritablement excusé. Pire que cela, le Japon surfe sur une vague révisionniste. Surtout depuis l’arrivée de Shinzo Abe à la tête du gouvernement en 2012. L’État nippon refuse d’assumer sa responsabilité passée et préfère nier.

En décembre 2013, le Premier ministre nippon se rend au sanctuaire de Tokyo. Un hommage est rendu aux 2,5 millions de soldats japonais morts pendant la Seconde guerre mondiale. Au cours de la cérémonie est aussi honorée la mémoire de quatorze criminels de guerre. Ces derniers ont pourtant été condamnés par la justice pénale internationale après 1945. La République populaire de Chine réagit, choquée. Elle estime, une nouvelle fois, que le Japon « nie son passé d’agression. »

Lors du 70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale en 2015, le gouvernement japonais jette un nouveau froid. Il accepte l’utilisation de manuels scolaires révisionnistes. Ces livres à destination des collégiens et lycéens nippons présentent une histoire édulcorée de la guerre de 37-45 et omettent de faire référence au massacre de Nankin.

Le massacre de Nankin est l’un des sujets polémiques entre les deux États. Selon le tribunal pénal international pour l’Extrême-Orient, en 1937, en l’espace de six semaines, les soldats japonais auraient commis 200.000 meurtres et viols dans cette ville de l’Est de la Chine. Les chiffres diffèrent selon les sources, preuve supplémentaire du désaccord existant entre les deux pays. La Chine comptabilise 300.000 morts, le Japon entre 40.000 et 200.000 selon les historiens. 

En février 2014, la tendance révisionniste se manifeste même à la télévision japonaise. Un des dirigeants de la chaîne nationale NHK affirme que « des pays n’ont pas prêté attention à la propagande du dirigeant nationaliste chinois Tchang Kaï-chek […] sur les massacres qui auraient été commis à Nankin par le Japon. Vous savez pourquoi ? Parce que ça n’a jamais existé. » Le gouvernement japonais ne réagit pas à ces propos.

Jean-François Sabouret, spécialiste du Japon et chercheur au CNRS, analyse la tendance révisionniste comme une tactique politique. Shinzo Abe trouverait ici le moyen de plaider pour une révision de la Constitution japonaise pacifiste qui interdit au pays de disposer d’une armée.

Le 3 mai 2016, journée de commémoration de la Constitution, 50.000 personnes défilent à Tokyo pour désapprouver la politique constitutionnelle du premier ministre nippon.

De son côté aussi, la République populaire de Chine fonde son éducation sur un fort patriotisme et une méfiance à l’égard du Japon. Un sentiment anti-nippon est souvent développé dans les films, livres ou bande-dessinés chinois.

Les deux États se doivent de faire un effort pour accepter le passé sans pour autant l’oublier.

Un article publié dans le magazine The Diplomate en août 2015 relève, à l’occasion du 70ème anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale, que tous les pays de l’Asie-Pacifique disposent d’une date de commémoration différente. Le 3 septembre, la Chine fête sa victoire sur le Japon. Les Coréens célèbrent la libération du joug japonais le 15 août. Le 6 août, les Japonais commémorent les bombardements américains à Hiroshima. Une nuance importante : les Japonais n’ont pas de date de célébration mais de commémoration. Certains considèrent que définir une journée et une cérémonie communes serait un moyen de pacifier et d’apaiser un passé encore trop pesant.

Les plaies du passé ne sont pas le seul facteur des relations tendues entre la Chine et le Japon. Les tensions territoriales pour les îles Senkaku, elles aussi héritées du passé, sont peut-être le plus gros point de divergence existant entre les deux pays.

 

Une pacification des relations impossible sans une solution pour les îles Senkaku

 

L’un des conflits les plus importants entre la Chine et le Japon est celui d’un archipel de cinq îles que les deux États revendiquent chacun de leur côté. Même leur nom diverge : Senkaku en japonais et Diaoyu en chinois.

 

Ces îles se situent en mer de Chine orientale, à 90 miles à l’ouest de la ville japonaise d’Okinawa et 120 du nord de Taïwan. Leur superficie totale est de 7 kilomètres carrés environ. Ces îles ne sont pas habitées. Le Japon respecte un statut quo implicite conclu avec la Chine. L’archipel Senkaku est administrativement dépendant de la ville d’Ishigaki, située dans la sous-préfecture de Yaeyama (préfecture d’Okinawa).

 

Le conflit trouve son origine dans les années 70. À la fin de la première guerre sino-japonaise de 1895, le Japon annexe les îles Senkaku. En 1945, après la Seconde guerre mondiale, les îles sont placées sous la tutelle des États-Unis. En 1971, Japon et États-Unis passent un accord. Les îles sont rendues au territoire nippon. Pourtant, les îles ne sont pas mentionnées clairement.

 

Depuis 1971, Taïwan et la République populaire de Chine revendiquent leur souveraineté sur ces territoires. Le gouvernement chinois fait appel à un texte de 1403. Il cherche à prouver que les îles ont été chinoises avant le Japon.

 

Si rien n’est construit sur ces îles de 7 km2, qu’est ce qui explique alors cette tension ?

Elles sont convoitées en raison des ressources qui y sont présentes. En 1969, l’Economic Commission for Asia and Far East (Ecafe), organe de l’ONU, rend un rapport. Dans ce dernier, il est démontré que les îles Senkaku/Diaoyu cacheraient l’une des plus grandes réserves de pétrole et de gaz au monde.

L’agence d’information énergétique américaine (Energy Information Administration – EIA) a elle aussi enquêté sur la question et a estimé « les réserves de brut en mer de Chine orientale à 100 millions de barils de pétrole et entre 1 et 2 billions de pieds cube de gaz. »

 

La China National Offshore Oil Corporation exploite déjà des champs de gaz proches des îles Diaoyu : à Shirakaba/Chuxiao, Kusunoki/Duangiao, Asunaro/Lonjing et Kashi/Tianwaitian.

Pour le gouvernement chinois, la mer de Chine du Sud est une « zone d’intérêt vital ».

 

C’est cela l’autre problème de la région : les deux États ne parviennent pas à se mettre d’accord sur la délimitation de la Zone Economique Exclusive. En 2008, ils signent un accord définissant une exploitation commune des ressources de la région. Pourtant, ce dernier ne sera jamais appliqué.

 

La catastrophe nucléaire de Fukushima Daiichi amplifie l’enjeu côté japonais.

Plusieurs centrales nucléaires ont été fermées sur son territoire en raison du risque qu’elles pouvaient constituer. La dépendance à l’approvisionnement énergétique extérieur s’est accrue pour le Japon depuis cette période. Conserver les îles Senkaku pleines de ressources est donc vital.

 

En septembre 2012, le Japon nationalise trois des cinq îles : Uotsurijima/Diaoyu Dao, Kita-Kojima/Bei Xiaodao, Minami-Kojima/Nan Xiaodao. Elles appartenaient jusqu’alors à des propriétaires privés japonais. La plus grande de ces îles, Uotsurijima, est rachetée par l’État pour 2,05 milliards de yen (21 millions d’euros).

En janvier 2014, le gouvernement japonais attise la colère des Chinois. Il lance une nouvelle révision de ses manuels scolaires dans lesquels il affirme désormais clairement ses revendications sur les archipels. Hakubun Shimorura, ministre de l’Éducation, s’explique : « En matière d’éducation, il est naturel pour un État de donner à ses enfants des enseignements sur des parties intégrantes de son propre territoire ».

 

C’est aussi sur le plan militaire que les tensions prennent forme.

En septembre 2012, un avion chinois survole l’espace des îles Senkaku. Le gouvernement japonais y voit une « violation de 〈son〉 espace aérien ».

Côté japonais, des militants nationalistes manifestent dans ce climat déjà tendu. Leur mouvement, le « Gabare Nippon », signifie littéralement : « tiens-toi ferme, Japon ». Ils s’installent dans une dizaine de bateaux dans l’espace des îles. Leur objectif : démontrer que les ressources halieutiques permettent de faire vivre des marins japonais. Réponse de la société civile chinoise : des manifestations anti-japonaises ont lieu dans tout le pays.

 

En avril 2013, huit navires chinois entrent dans les eaux des îles Senkaku. Le Premier ministre japonais réagit fermement. Il n’hésite pas à menacer par l’emploi de la force : « Il serait normal que nous les repoussions par la force si d’aventure ils débarquaient. »

La Chine envoie régulièrement des navires depuis la nationalisation d’une partie des îles Senkaku.

 

Les tensions en mer de Chine orientale ne faiblissent pas. La solution serait d’établir un nouvel accord mis en pratique qui aurait pour but d’établir la gestion commune des ressources. D’autant plus que ce conflit territorial coûte cher aux deux pays.

 

Une amélioration des relations nécessaire pour la bonne santé économique

 

Les différentes sources de conflits entre Chine et Japon ont une influence néfaste sur l’économie des deux États. Les tensions économiques entre la Chine et le Japon sont aussi très vives.

 

Au moment de l’annonce faite par le Japon de racheter trois des îles Senkaku, la Chine a menacé le Japon de recourir à l’arme économique : ce dernier pourrait connaître une nouvelle « décennie perdue ».

 

Ainsi, en 2012, de nombreux appels au boycott des produits japonais ont circulé sur Internet en Chine. Les douanes chinoises ont renforcé leurs contrôles sur les marchandises.

La compagnie aérienne Japan Airlines (JAL) avait aussi annoncé une réduction de la fréquence des vols entre Japon et Chine. Elle avait subi quelque 6000 annulations de voyage aller-retour sur les lignes régulières entre Japon et Chine.

 

Au plus haut degré du conflit lié aux îles Senkaku, le Japon a même menacé la Chine de délocaliser ses usines en Asie du Sud-Est.

Lors de l’annonce de la nationalisation d’une partie des îles Senkaku, de violentes manifestations ont lieu du côté chinois. Les assureurs japonais estiment les dégâts dans les usines japonaises à près de 100 millions d’euros de dégâts. Les constructeurs automobiles annoncent près de 200 millions d’euros de perte. Ils avaient eu l’obligation de fermer les usines.

 

Certaines analyses démontrent que le conflit territorial entre les deux États pourrait coûter plus cher au Japon que le tsunami de 2011. Le Japon avait chiffré les dégâts liés au tsunami à 300 milliards de dollars, équivalent à 6% du PIB du pays. Le commerce bilatéral entre Chine et Japon est évalué à 343 milliards de dollars en 2011. La Chine est le premier marché d’exportation des entreprises japonaises.

 

Selon les analystes économistes, en réalité la guerre économique entre Japon et Chine n’est pas réalisable. « Affaiblir le Japon économiquement irait à l’encontre des intérêts économiques de la Chine elle-même, les dirigeants chinois sont bien trop pragmatiques et malins pour ne pas en avoir conscience » selon Ivan Tselichtchev, économiste à l’Université de gestion de Niigata au Japon.

 

En effet, la Chine est le premier partenaire économique du Japon. Les Japonais sont les investisseurs principaux en Chine. Cette dernière en a conscience : le Japon pourrait toujours investir dans d’autres pays en Asie du Sud-Est. Les États voisins ont conscience de ce danger pour la Chine et ont essayé d’en tirer profit. Les Philippines se sont engagées à donner des avantages fiscaux aux entreprises japonaises. Les croissances chinoise et japonaise devraient toutes deux ralentir en 2016 selon le FMI. Preuve que les Chinois et Japonais doivent se serrer les coudes afin de survivre dans cette concurrence mondiale.

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

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Jean-Emmanuel Media est docteur en droit international et en relations internationales à l’université de Jean Moulin Lyon III.

 

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