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Le journalisme est-il mort ?

C’est un constat que l’on dressait à l’aune des années 2000. Le journalisme est en train de mourir. Plus personne ne lit les journaux et la presse écrite est amenée à devenir un secteur sinistré. Mais ça, c’était avant l’explosion de l’information sur Internet et la multiplication des médias. Décryptage.

Contrairement aux idées reçues, on n’a jamais écrit autant d’articles de presse qu’en 2019.

Un journaliste qui rentrait sur le marché du travail à la fin des années 90 n’avait le choix qu’entre le canard de sa région, une agence de de presse, une dizaine de titres de la presse nationale, les JT de TF1, France Télévisions ou M6 et une poignée de radios historiques.  Un éventail restreint ! Aujourd’hui, il a le choix entre plus de trente chaines de télévision, dont cinq chaînes d’informations en continue, des centaines de radios, des milliers de sites internet et même quelques réseaux sociaux. C’est un constat : il n’y a jamais eu autant de demande de journalistes et de rédacteurs. Quand on sait que chaque contenu, chaque page écrite sur la toile est réalisé par un journaliste, on se rend compte du nombre incroyable de débouchés qu’offre ce métier.

Alors d’où vient cette confusion autour de la mort du journalisme ? D’un constat dressé autour de la presse écrite à la fin des années 90 et qui a, encore aujourd’hui, pignon sur rue, alors même que l’on a changé de monde et de siècle. En effet, depuis ce constat alarmiste, la presse écrite a migré sur Internet et certains titres comme Le Monde ou Le Figaro vivent une seconde jeunesse à travers leur vitrine web.  De là vient la confusion, le grand mélange des genres, ce n’est pas la presse écrite qui est morte, mais la presse papier, et ça, ça change tout ! Mieux, les acteurs de la presse écrite ont réussi à convertir la nouvelle génération au journalisme, à lire la presse à travers les nouveaux outils de la technologie.

L’explosion de l’offre journalistique

Alors bien sûr, époque oblige, tout est dématérialisé. On lit sur son téléphone, sur les ordinateurs et sur les tablettes. Et quand bien même, l’important n’est-il pas qu’on – nous – lise ? Et que ceux qui écrivent puissent en vivre. Force est de constater qu’entre les revues spécialisées, le journalisme 2.0, l’explosion de l’offre sportive, un pigiste a l’embarras du choix pour proposer ses services. On n’a jamais écrit autant de contenus ! Il faut des petites mains pour les structurer. D’autant qu’avec l’explosion de l’offre, le lecteur est encore plus exigeant. Il y a donc une vraie demande de personnalités, de plumes, de regards et de témoignages. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer comment des nouveaux formats tels que Brut, Konbini, Clique, Néon, Society, le Huffigton Post se sont imposés dans le paysage journalistique ces dernières années. Ils se sont même offerts une place au soleil. 

Le journalisme, ce n’est pas la sidérurgie !

N’écoutez pas les Cassandre ! Le journalisme, ce n’est pas la sidérurgie. Nous en voulons pour preuve, les excellentes audiences des chaînes infos. De plus, les grands sujets de société nécessitent des nouvelles plumes. Il va falloir de nouvelles générations de journalistes pour nous parler de football féminin, de réchauffement climatique, nous alerter sur les grands scandales sanitaires ou bien encore combattre la propagation des fausse nouvelles. Cette idée reçue est tenace. Mais elle est fausse ! Une fake new’s à la dent dure ! 

« Ce n’est pas la presse écrite qui est morte, mais la presse papier. Et ça, ça change tout ! »

La presse écrite, la télévisons, la radio : tout le monde se rue sur le web !
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