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Me voici à la fin de deux années intensives à l’École Du Journalisme. En parallèle, j’ai continué mon activité de « rédacteur web » sur MadeInFOOT.com afin de me préparer au mieux à poursuivre ma professionnalisation. Dans cet objectif, l’EDJ m’a beaucoup servi, en alliant cours théoriques et médias réels. Être armé pour affronter le marché du travail, lorsqu’on veut être journaliste, c’est être capable de s’adapter.

S’adapter au sujet, tout d’abord. Depuis deux ans, j’ai pu élargir ma culture générale. Travailler l’économie, les sciences sociales, la politique… puis me spécialiser en sport et appréhender le traitement des sports renommés, les « sports majeurs » mais aussi les sports confidentiels, dits « mineurs ». Ma formation m’a aussi permis d’appréhender les aspects judiciaires de mon futur travail, qu’il s’agisse de droit de la presse ou de droit du sport : j’ai désormais quelques outils pour aborder des sujets épineux, ou spécialisés.

S’adapter au média, ensuite. Le journaliste est voué à bouger. À évoluer, aussi. Je ne peux que difficilement m’imaginer une carrière linéaire, dans un média ou un autre. Durant ces deux années, j’ai appris à devenir multisupport. Qu’il s’agisse de presse écrite, de radio, de télévision ou de web, un sujet peut se traiter. Mais il ne se traite pas de la même manière : je suis désormais capable de mener une interview radiophonique pour avoir un son diffusible, capable d’écrire un article publiable, de préparer un reportage télé dans les normes, de cadrer les interviews, de séquencer mes plans de coupe. Quant au web, j’ai appris à comprendre les différences qui le séparent de la presse écrite : le référencement, l’importance des mots clés et de l’éveil du lecteur, l’importance des outils web tels que les réseaux sociaux… En deux ans, j’ai compris qu’affronter le monde du travail m’obligerait à savoir toucher à chaque média pour créer une force dans ma polyvalence.

S’adapter au terrain aussi. Le journalisme ne se vit pas seulement dans un bureau, il se vit sur le terrain. Grâce à trois voire quatre jours par semaine sur le terrain, j’ai appris à découvrir Nice. Je viens du Pas-de-Calais, je n’avais jamais visité Nice avant d’entrer à l’EDJ… Désormais, je connais la capitale azuréenne comme ma poche. Aller sur le terrain de manière régulière permet de comprendre la réalité de la vie, de mieux appréhender certains enjeux : un reportage ne se traite pas de la même manière dans un quartier et dans un autre. Mes deux années rythmées par les médias réels m’ont apporté des qualités d’analyse, afin de mieux comprendre le terrain sur lequel je travaile, mais aussi les individus que je rencontre.

S’adapter aux hommes, également. Chaque média, chaque sujet, chaque terrain est différent… Parce que chaque homme est différent. Pour me préparer au monde du travail, pour me préparer à être journaliste, il me fallait comprendre les individus que j’allais quotidiennement rencontrer. À force de travail, de voyages et de rencontres, j’ai compris comment aborder des personnes très différentes. Un politique, un enfant, un sportif, une personne en deuil… Il n’existe pas de manière unique pour rencontrer une personne et pour lui parler, pour réussir à raconter son histoire dans un bon reportage. J’ai développé des outils qui me permettront de me mettre au niveau des interlocuteurs.

S’adapter aux situations, finalement. Le journalisme nous oblige à nous adapter, et mes deux années d’EDJ m’ont permis d’appréhender différents terrains. Les conférences de presses, les interviews, les micro-trottoirs… Chacune de ces manières de travailler est différente. Grâce à l’école, j’ai pu toucher ce terrain de près, commencer à être journaliste, à me préparer au marché du travail…

Mais ma préparation s’est poursuivie dans une expérience réelle par le biais de mes stages. Durant trois mois (cumulés) chez Virgin Radio Côte d’Azur, j’ai pu rester sur le terrain quotidiennement. Proposer mes sujets, les mener, interviewer, les monter et les passer à l’antenne : j’ai été journaliste pendant ces trois mois. Je me suis préparé à mener des entretiens, des enquêtes, à aller chercher l’information, à m’assumer en tant que journaliste, à n’avoir peur, ni du regard des interlocuteurs, ni des confrères. Ç’a été un grand pas dans ma préparation au marché du travail…

Mes armes se sont façonnées pas à pas. Des armes théoriques, des armes pratiques… Mais la principale arme, pour affronter le marché du travail, reste l’expérience. Les stages, les médias réels m’ont permis de développer des qualités en terme de rédaction, de diction, d’appréhension, d’adaptation, de remise à question, de précision, de persévérance ou encore d’ambition. Le marché du travail est difficile. Le taux de chômage est assez élevé, les postes sont chers, les journalistes sont sans cesse remis en question… mais je me sens chaque jour un peu plus prêt à affronter cette réalité.

J’ai 24 ans, j’ai déjà affronté le monde du travail dans un milieu assez austère et impitoyable, celui de la grande distribution. Je suis désormais prêt à l’affronter sous la bannière du journalisme. Être journaliste, c’est rendre compte du monde tel qu’il est. Être pertinent, mais être impertinent. Travailler, approfondir, déranger, chercher les informations… L’EDJ ne m’a pas seulement appris à être journaliste, l’EDJ m’a appris à aimer le journalisme. Je suis prêt à tout pour gagner ma place.

Pour ce faire, j’ai appris à faire face aux recruteurs, à leur montrer que mon bagage et mes qualités, peuvent faire de moi un élément fiable, travailleur, pertinent, mobile, multisupport et prêt à tout. La route sera longue sur le marché du travail. La carte de presse est difficile à obtenir, un emploi stable est difficilement imaginable au sortir de l’école… Mais le journalisme est un métier dans lequel l’abandon n’a pas sa place. L’école m’y a préparé, il faudra rester humble et donner le meilleur de moi-même pour gravir peu à peu les marches qui me mèneront vers un poste stable dans lequel je m’épanouirai pleinement.

Avant cela, l’école m’a appris à être prêt à tout. Prêt à tout essayer, prêt à tout faire, à accepter les reportages que d’autres ne veulent pas, à essayer de comprendre les sujets les plus difficiles, les plus tabous ou les plus compliqués à traiter de manière novatrice. Je suis encore loin d’être un bon journaliste, mais l’école m’a mis à l’épreuve pour m’obliger à étendre mon champ des possibles. Les contraintes m’attendent au début de ma vie de journaliste, je suis prêt à les affronter. Lorsqu’un professeur de télévision me contraint à faire un sujet sur les Ehpad, lorsqu’un professeur de presse écrite m’oblige à rendre un sujet en deux heures, lorsqu’un professeur de radio me demande cinq intervenants, je sais que la mission sera compliquée. Mais lorsqu’ils me la confient, ils savent que ces exigences seront celles de mon futur métier.

Les professionnels que j’ai eu la chance de côtoyer m’ont donné certaines clés pour affronter les difficultés quotidiennes auxquelles sont confrontés les journalistes. Accepter l’échec, chercher chaque jour à progresser, me contraindre en temps, me contraindre dans mes choix… Un journaliste ne devient bon que s’il sort de sa zone de confort, c’est ce qu’ont tenté de m’apprendre mes enseignants. Je n’ai plus peur d’affronter le terrain et ses réalités, j’ai appris à traiter des sujets de toutes les sortes, dans tous les médias.

C’est pourquoi je pense être quasiment armé pour affronter le marché du travail. Il me manque encore de la pratique, des techniques à acquérir et de l’expérience pour devenir un bon journaliste, mais je pense rapidement devenir un postulant sérieux pour certains emplois. Je suis multisupport, prêt à tout, je pense avoir compris ce qu’est le journalisme, et ce qu’est un journaliste. Je pense en devenir un moi-même lorsqu’on me donnera ma chance, et je suis prêt à la saisir à tout moment.

L’EDJ m’a engagé sur la voie du journalisme. Grâce à des professeurs de qualité, j’ai préparé et publié mes premiers reportages en presse écrite, en radio ou en télévision. J’y ai aussi mûri mes qualités rédactionnelles pour devenir journaliste, mais j’y ai aussi travaillé ma culture générale. En politique, en société, en sport… j’ai appris à découvrir le monde sous un autre angle, à l’apprécier et à essayer de le comprendre. Je m’y suis enrichi, professionnellement, mais aussi humainement grâce à un stage aussi exigeant qu’intéressant et formateur chez Virgin Radio Côte d’Azur. Ces deux années m’auront fait grandir, je suis entré étudiant, je suis ressorti journaliste, avec, non plus des camarades de classe, mais des confrères. Ces deux années de Bachelor n’auront pas toujours été simples, mais j’y aurai beaucoup appris, et forgé de vraies amitiés. Quoi qu’il advienne, l’EDJ aura marqué ma mémoire et ma carrière.

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