J’ai conscience que la concurrence alimente ma vocation. Je ne suis pas spécialement fan de ce côté « il faut être bien meilleur qu’un autre ». Je comprends que chacun doit être déterminée, volontaire et ambitieux mais je ne suis pas capable d’écraser quelqu’un pour la notoriété ou pour un salaire. Déjà à l’école, on aperçu déjà de clivage de concurrence et ça ne me plait pas forcément. À la base être journaliste c’est partagé et pourtant entre journalistes, ils sont très peu a se partager les informations. Je trouve ça dommage. Je ne veux pas devenir journaliste en écrasant quelqu’un. Je veux qu’on me m’embauche pour ma loyauté et mon plaisir de faire métier. J’ai pas envie de me regarder dans un miroir et me dire : « Émilie, tu as eu ce poste car tu as été plus vicieuse que les autres ». Quel intérêt. En stage j’ai vite vu cette concurrence. Un jour, mon maître de stage m’a donné une mauvaise horaire donc je n’ai pas pu assisté à une conférence de presse, une journaliste m’a donné ses sons et le lendemain lorsque j’ai expliqué qu’ elle m’avait aidée, ça a surpris toute la rédaction. Sauf que cette fille je l’ai aidée en retour, on a échangé nos numéros, nous sommes toujours en contact et ça me semble essentiel d’être avant tout des collègues qui sont prêts à s’aider en cas de problème.
Le point majeur du journalisme ça reste l’évolution. On le voit très bien dans l’histoire. Le journalisme c’était au départ : les journaux papiers. Puis la radio est apparu puis enfin la télévision et le web. La qualité obligatoire qu’il faut avoir pour faire ce métier c’est : pouvoir s’adapter aux évolutions des médias. Le journaliste change constamment : avant on filmé avec des caméras, avec un caméraman, un chargé de son, un cadreur et un journaliste, maintenant une seule personne fait ça. Le téléphone remplace de plus en plus la caméra. Les sites d’informations se multiplient et proposent un palmarès de moyens de faire du journalisme : Konbini ou Vices ne fait pas de l’information comme Le point ou 20minutes par exemple.
Ce métier évolue selon le public, il s’ajuste selon leurs attentes. Les sites d’informations comme Kombini ou Vices apportent de l’information principalement pour les jeunes, de manière rapide et concis. Mais c’est ce qui intéresse leurs auditeurs. Dans dix ans, on fera de l’informations différemment et dans vingt ans aussi. Et un bon journaliste c’est quelqu’un qui sait et admet qu’il faut évoluer en même temps que la société car les demandes ne sont pas les mêmes avec le temps.