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Le féminisme dans la presse féminine : engagement rédactionnel ou condition souhaitable ?

Mémoire présenté et soutenu par Madame Nassima ERRAMI

Engagée lorsqu’il s’agit de défendre les femmes, libre lorsqu’il s’agit d’apprécier les plaisirs de la vie, la presse féminine séduit autant qu’elle exaspère par sa façon si singulière de mêler l’actualité à la « frivolité ». C’est dire que depuis sa naissance au milieu du XVIII ème siècle, elle a toujours eu le don de façonner des oxymores avec plus ou moins de subtilité : l’art et le divertissement, la coquetterie et l’engagement citoyen, l’addiction à la mode et le fantasme autour de la royauté, la gastronomie et l’écologie. Autant de contraires qui s’entrelacent sous le ton normatif ou féministe de journalistes, car oui l’univers féminin du journalisme s’engage contre l’aliénation féminine. Qu’il s’agisse d’un engagement rédactionnel consenti ou d’un atout commercial, le « féminisme »prend de plus en plus de place dans la presse. Mais dans la lutte pour la reconnaissance du sexe féminin, l’extrême est tentant et donne lieu à des contre-modèles éditoriaux, ou autrement dit à des médias « faits par les femmes pour les femmes ». Si les hommes sont évincés de certaines rédactions, ils sont néanmoins très présents dans les lignes de la presse féminine, devenue un manuel d’éducation pour les femmes. Comme un ours en peluche dont on voudrait faussement se débarrasser, nombreuses d’entre elles traînent depuis l’adolescence un penchant pour les conseils en amour ou encore les rubriques « mode », « beauté », « culture », « people » et plus récemment « psycho » et « sexo ». Soumises à des discours différents, les lectrices voient tantôt la vie en rose, tantôt la vie en bleue, la culture de la parité oblige! Qu’on y adhère ou non le traitement journalistique du féminisme semble s’inscrire dans le temps…

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